Selma Savolainen & Toomas Keski-Säntti: Horror Vacui
Festival Jazzycolors
Concert le 4 décembre à 20h00
Selma Savolainen voix
Toomas Keski-Säntti piano
La chanteuse et compositrice finlandaise Selma Savolainen s’affirme comme l’une des vocalistes les plus singulières sur la scène nordique du jazz et des musiques improvisées. Avec son album Horror Vacui réalisé en sextet et paru sur le label britannique Whirlwind Records, cette artiste tout juste trentenaire signe un opus inclassable habité par un climat de haute tension onirique et hypnotique, récompensé comme le disque de jazz de l’année 2024 en Finlande.
Pour cette première en France en décembre 2025, elle se présente en duo avec le pianiste Toomas Keski-Säntti, artiste aguerri de la nouvelle génération finlandaise qui s’est fait connaître au sein du mythique quartet OK:KO, et qui s’est imprégné de la musique de Selma Savolainen au fil de nombreux concerts. Le duo délivre une version épurée, quasi spectrale, et d’une saisissante puissance expressive, du répertoire de Horror Vacui. Aux compositions originales de Selma Savolainen se rajoutent « Speak Low » de Kurt Weill et « A Flower Is a Lovesome Thing » de Billy Strayhorn.
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Ce concert fait partie de Jazzycolors, un festival organisé par le FICEP (Forum des Instituts Culturels Étrangers à Paris). Selma Savolainen & Toomas Keski-Säntti se produiront également le dimanche 7 décembre au Shed à Reims, à l’invitation de Jazzus.
La jeune génération du jazz (au sens large) a bien des atouts à faire valoir. Parmi elle, la chanteuse Selma Savolainen (1993) en est un bel exemple qui devrait intéresser les auditeurs curieux toujours à l’affût d’une pépite musicale. Horror Vacui, terreur du vide au sens littéral, agoraphobie en psychologie, annonce la couleur et fait partie de ces disques que l’on hésite à classer dans une case (et c’est le plus souvent bon signe). Capable de grands écarts, la voix de la chanteuse survole l’instrumentation sans se perdre.
Yves Dorison – Culture Jazz
L’esthétique de Kurt Weill se manifeste allègrement au sein d’un « Speak Low » métamorphosé, et la réinterprétation du joyau de Billy Strayhorn « A Flower Is a Lovesome Thing » déborde d’une grâce délectable. Au-delà de ces balises, le disque emprunte des chemins tourmentés, la survivance surgit des profondeurs vocales de la chanteuse.
Mario Boroni – Citizen Jazz
Direction artistique par Charles Gil, producteur de tournées basé à Helsinki et fondateur de l’agence ‹‹Vapaat äänet››.
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